- MESSAGES : 202 - AVATAR : Christian fucking Bale. - CRÉDITS : Lellia (vava) + anaëlle. (sign.) - ÂGE : Il a déjà vécu 35 années de plaisir, à se faire servir, à tout recevoir sur un plateau d’argent. Il ne s’en plaint pas et va gentiment sur ses 35 ans. Un âge qui ne sert à rien mais qui l’éloigne de plus en plus de la trentaine pour l’approcher de la quarantaine. - EMPLOI : Avocat. Mais en ce moment il ne travaille plus. Et il n'en a surtout pas besoin. - POINTS : 501
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Sujet: An evening at the royal ballet {ft. Violett Sam 13 Juin - 22:04
An evening at the Royal Ballet.
Violett & Patrick.
Je chante la vie, je danse la vie ... Je ne suis qu’amour ! ✻✻✻ J’étais tranquillement installé dans mon fauteuil Chesterfield, en caleçon, en faisant tourner un verre de whisky dans ma main droite, les glaçons tintant contre le verre. Soupirant, je me demandais ce qu’il m’avait bien pris d’inviter Judith, une de mes connaissances, au ballet ce soir. J’avais dîné avec elle la veille au soir, et l’invitation était sortie toute seule de ma bouche. Je me serais donné des gifles si je le pouvais et je ne pouvais malheureusement pas faire machine arrière. J’étais un homme de parole. Je finis mon verre, le posant plus brusquement que voulu sur la table basse en verre devant moi et je décidais d’aller gentiment me préparer. Judith habitant Londres, on s’était donné rendez-vous pour 19h30 devant l’entrée de la salle, à Notting Hill. La première étape consistait à prendre soin de mon corps. Je filai sous la douche, choisissant avec soin mon gel douche et mon shampooing, profitant de l’eau chaude qui coulait sur ma peau. J’adorais cette sensation qui me permettait de m’évader pendant quelques instants, loin de ce monde. Sorti de là, l’eau ruisselant sur mes muscles, je mis une serviette autour de ma taille et je m’attaquais à mon visage. J’appliquais pour la peine un masque pour raviver ma peau, que je laissais reposer dix bonnes minutes, le temps que je sorte me fumer une cigarette et par la suite, j’appliquais une crème hydratante. Je coiffais ensuite mes cheveux en arrière, avec une petite touche de gel pour qu’ils tiennent en place. Je ne supportais pas du tout que mes cheveux ne soient pas comme je le voulais. J’entrais dans des rages violentes si ça ne l’était pas. La deuxième étape consistait à s’habiller. Je passais une bonne demi-heure devant ma penderie, ne sachant pas quoi choisir. Des fois j’avais l’impression d’être pire qu’une fille, mais ma foi, je ne voulais pas non plus sortir habiller n’importe comment. Je pris une chemise Dior ainsi qu’un pantalon et une veste Armani, que j’enfilai. Je sortis de chez moi, vérifiant que les lumières étaient bien toutes éteintes et que j’avais tout sur moi. Très important.
Arrivé non loin du bâtiment de l’opéra, ou se tenait le ballet ce-soir, avec une bonne heure d’avance, j’allais me parquer un peu plus loin, dans un parking avec voiturier. Etant à Londres, je ne voulais pas parquer ma voiture n’ importe où. Je préférais la savoir sous bonne garde. Je pris mon ticket de parking au jeune homme, à qui je tendis un petit pourboire, avant de sortir dans la fraîcheur de la nuit, m’allumant une cigarette, tout en marchant d’un pas nonchalant vers le bâtiment. Je n’étais pas pressé du tout de retrouver Judith et j’essayais déjà de trouver des moyens pour filer avant la fin de la soirée. Sans elle. Je m’arrête devant l’entrée, discutant avec le portier, le temps qu’elle arrive, espérant secrètement qu’elle ait oublié de venir. Mais c’était trop beau pour être vrai et la voilà qui s’avançais vers moi, ses hauts talons claquant sur le béton. Je pris une profonde inspiration et je pris sur moi, lui souriant. Lui prenant le bras – bras dessus, bras dessous – nous rentrâmes dans le bâtiment, nos billets à la main. Avant d’aller s’installer à nos places, je pris l’excuse d’avoir une envie pressante, pour m’éclipser rapidement aux toilettes, loin de son blabla incessant. J’en profitai pour me prendre un petit rail de coke, pour passer une bonne soirée et je retournais ensuite à ma place, m’asseyant, essayant de faire obstruction de la voix aigüe qui n’arrêtait pas de jacasser à côté de moi. J’avais de nouveau envie de me tirer une balle à cet instant précis, plus jamais je ne ferai cette erreur de l’inviter. Le spectacle commença enfin, heureusement, et je me détendis, surtout que Judith avait enfin décidé de se taire.
Au bout de trois heures, le spectacle se termina et tout le public applaudit. Je raccompagnais Judith à la sortie, prétextant que je devais me réveiller tôt le lendemain pour refuser son invitation à aller chez elle. Je n’avais pas le courage de l’entendre se plaindre sur tout et rien. Je lui fis rapidement la bise sur la joue et je la regardais partir, partant dans la direction opposée à la sienne, contournant le bâtiment et me postant devant l’entrée des artistes. J’attendais qu’une jeune demoiselle sorte, une certaine Violett, donc j’avais la connaissance un mois plus tôt, pour la féliciter. Je ne pourrais pas dire pourquoi je voulais la voir, mais j’étais pourtant bien là, à l’attendre, une cigarette à la main.
Sujet: Re: An evening at the royal ballet {ft. Violett Lun 15 Juin - 17:56
An evening at the royal ballet
Patrick feat. Violett
La danse, n'est-elle pas la marche dans son apothéose ; marche noble, dépouillée d'un but utilitaire, et libre comme un jeu d'enfant ?
Encore une soirée au Royal Ballet. Violett était revenue à Londres il y avait de cela quelques jours. C’était au Covent Garden, là où se trouvait la Royal Opera House, qu’elle s’était d’abord rendue avec ses collègues pour répéter le ballet qui aurait lieu le soir même. C’était un classique ce soir : Casse-noisette. Il s’agissait du très célèbre ballet-féerie de Tchaïkovski. La fée dragée était un rôle qu’elle avait interprété un bon nombre de fois, mais elle avouait que la chorégraphie et la mise en scène était parfois différente selon le chorégraphe. Les tableaux eux restaient les même, en trois actes elle n’avait pas de grand solo à faire ce soir là. Pour une fois cela la reposait, mais elle espérait participer une nouvelle fois à un ballet à l’Opéras de Paris, pour obtenir le titre renommé de danseuse étoile. La danse classique était toute sa passion, depuis qu’elle était enfant, Violett avait toujours adoré la musique et si elle avait eu la chance d’intégrer la Royal ballet School à ses quinze ans, c’était bien grâce à sa passion, ses auditions et les sous du porte-monnaie de papa et maman bien évidemment. Il ne fallait pas être dupe, si elle avait eu la chance de pouvoir vivre à Londres c’était bel et bien grâce à ses chers parents. D’ailleurs, elle ne s’en plaignait pas. Déjà petite elle avait vite compris que ses parents étaient près à exécuter ses quatres volontés. Il y avait une raison évidente à cela. Eleanor était née quinze ans avant elle, une différence d’âge qui expliquait pourquoi l’arrivée tardive de Violett avait été acceuillie comme le nouveau cadeau du ciel.
Avec une enfant déjà dans l’adolescence, ils s’étaient complètement consacrés aux quatres volontés de la petite Violett. Non, Violett n’était pas une enfant pourrie gâtée pour autant, elle avait fait quelques caprices étant enfant comme tous le monde, mais toujours bien éduquée, elle n’avait jamais abusé de la générosité de sa famille. Il ne restait plus que quelques heures avant le spectacle. Ils étaient tous passés aux essayages, puis à la coiffure, et enfin au maquillage. Répétition générale. Derniers ajustements. Spectacle. Elle avait beau l’avoir vu et dansé plus d’une centaine de fois, Violett était toujours émerveillée en voyant ce ballet-ci. C’était enfin la fin. Elle n’avait rien prit d’illégal ce soir puisqu’elle n’avait pas grand-chose à faire ce soir-là mais elle avouait se sentir un peu faible. Il fallait qu’elle habitue son corps à en prendre de moins en moins, mais elle avouait qu’ a force tout cela était devenu presque comme un automatisme. Elle avait honte, surtout que plusieurs personnes étaient au courant à présent, elle en devenait presque paranoïaque. La jeune fille entreprit de se changer et de retirer les innombrables épingles qui tiraient ses cheveux en arrière. Elle se massa vigoureusement le crane, enfila un bonnet et un manteau, puis sortir de l'opéra. Il faisait bon dehors, mais avec la tonne de laque qu'on avait parsemé sur son chignon, elle avait l'air d'une rockstar en furie.
L'entrée des artistes, au moins par là personne ne l'embêterait. La plupart du temps il y avait une petite reception après le spectacle, mais elle n'avait pas envie de participer à celle-ci. Tout simplement parce qu'elle n'était pas la première danseuse de ce spectacle-là et qu'elle avait envie de rentrer dans sa maison à Painswick. Elle devait prendre le train du soir mais elle n'en avait pas franchement envie. Une ombre se dessina tout à coup devant Violett. « Patrick ? », demanda-t-elle, surprise. « Qu’est-ce que tu fais derrière l’opéra ? Les invités c’est dans le hall. »lui indiqua-t-elle. Tout à coup, elle se sentait un peu angoissé, mais elle savait pourquoi.
- MESSAGES : 202 - AVATAR : Christian fucking Bale. - CRÉDITS : Lellia (vava) + anaëlle. (sign.) - ÂGE : Il a déjà vécu 35 années de plaisir, à se faire servir, à tout recevoir sur un plateau d’argent. Il ne s’en plaint pas et va gentiment sur ses 35 ans. Un âge qui ne sert à rien mais qui l’éloigne de plus en plus de la trentaine pour l’approcher de la quarantaine. - EMPLOI : Avocat. Mais en ce moment il ne travaille plus. Et il n'en a surtout pas besoin. - POINTS : 501
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Sujet: Re: An evening at the royal ballet {ft. Violett Lun 15 Juin - 22:16
An evening at the Royal Ballet.
Violett & Patrick.
Je chante la vie, je danse la vie ... Je ne suis qu’amour ! ✻✻✻ Toujours appuyé contre le mur et toujours sous l’emprise de la drogue prise un plus tôt dans la soirée, je portais ma cigarette à mes lèvres au même moment qu’une silhouette s’approcha de moi. Patrick ? Je me décollai du mur et je m’approchai un peu dans la lumière, pour mieux apercevoir Violett en face de moi. J’avais reconnu assez facilement sa voix, il n’y en avait pas une tonne des comme elle. « Salut toi », dis-je d’un ton moqueur. « Moi aussi ça me fait plaisir de te voir », continuai-je alors qu’un rictus moqueur se dessinait sur le bord de mes lèvres. Je tirai à nouveau sur ma cigarette, regardant la jeune fille des pieds à la tête, lui souriant sincèrement cette fois-ci.
« Cette coiffure te va à ravir ma chère ». Je retins un petit rire, car je ne voulais pas me moquer d’elle. Ce qui n’était pas du tout le cas. Bon, c’est vrai, c’était un mensonge, je la préférais avec ses cheveux détachés, mais voilà, c’était plus fort que moi de charrier les gens que j’appréciais. Comme dit le dicton, qui aime bien châtie bien. Je haussais les épaules à sa remarque. Je savais très bien que les invités étaient attendus dans le hall de l’opéra, mais j’étais bien mieux ici, seul. Je n’étais pas d’humeur à me mélanger aux autres. Judith m’avait mis en rogne et fallait bien que je trouve quelque chose pour me débarrasser d’elle. Si j’avais décidé de continuer ma soirée dans le hall, elle ne serait pas partie et j’aurais été certainement capable de la tuer sur place. « J’essaie d’éviter quelques personnes. Et puis ...», je m’interrompis, la scrutant plus attentivement. Je ne saurais dire pourquoi, mais depuis quelques temps – plus précisément depuis la fois ou je l’ai croisée chez Eurydice – j’avais l’impression qu’elle était un peu plus distante avec elle, alors que moi, de mon côté, il ne me semblait pas que j’avais changé. Bon, j’avoue, peut-être que des fois j’avais tendance à jouer un peu avec elle, mais ce n’était pas pour être méchant avec elle, en tout cas pour moi. Après, bien sûr, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais donc pas comment elle interprète les choses. Je chaussais vite fait mes pensées de ma tête et je commençais à fouiller dans la poche intérieure de ma poche. Je regardais rapidement aux alentours, nous étions seuls, je sortis alors un petit sachet en plastique transparent, contenant un fond de poudre blanche. Je l’agitais à la hauteur de la jeune fille. « T’en veux un peu ? », lui demandai-je en souriant. J’étais d’humeur à partager ce soir, même si j’en avais déjà pris, je n’étais pas contre une deuxième tournée. Il fallait quand même que je fasse attention, j’étais censé conduire jusqu’à la maison. J’avais beau avoir de l’argent, je n’avais pas envie de me payer une nuit à l’hôtel à cause de ça. Je ne supportais pas ces endroits.
Tout en tenant le sachet dans ma main, je me rallumai une cigarette. « On ne t’a pas souvent vue aujourd’hui, t’en avais marre de tenir le rôle principal ? » Le spectacle, comme d’habitude, casse-noisette si mes souvenirs sont bons, était excellent et que ce soit Violett ou les autres, ils avaient dansé merveilleusement bien. Quelque part, je les enviais un peu, car eux, au moins, ils savaient faire quelque chose de leur corps. Moi, à part des arts-martiaux et de la musculation … je ne savais rien faire et il ne fallait surtout pas me demander de danser. Dès que quelqu’un me demandait de bouger, je me redisais comme un piquet, ne sachant pas comment bouger.
Sujet: Re: An evening at the royal ballet {ft. Violett Jeu 18 Juin - 12:56
An evening at the royal ballet
Patrick feat. Violett
La danse, n'est-elle pas la marche dans son apothéose ; marche noble, dépouillée d'un but utilitaire, et libre comme un jeu d'enfant ?
Voir Patrick l’effrayait toujours un peu. Elle l’avait déjà rencontré quelques mois plus tôt, lors d’un ballet comme celui-ci. Seulement, ce soir-là , elle était soliste. C’était de loin l’une des plus belles représentations qu’elle avait faite. Si elle se souvenait bien, c’était une représentation du Lac des cygnes. Cela avait été une consécration de plus. Un succès de plus à son cursus déjà bien rempli. Violett était fière comme un paon de recevoir les félicitations des personnes qui venaient voir le ballet. Elle était sans cesse gonflée à bloc après avoir reçu tout un flot de compliments. Normal après tout, comme pour n’importe qui. Mais pour Violett cela comptait beaucoup plus, c’était le résultat de ses nombreux sacrifices qu’elle avait en face d’elle. Et puis Louis Pasteur avait dit un jour « Permettez-moi de vous révéler le secret qui m'a conduit à atteindre mon but. Ma force repose uniquement sur ma ténacité. » Et il était sûr et certain que tenace elle l’était la petite Violett Dashwood. Plus que n’importe qui, la preuve : elle était prête à se laisser aller aux pires excès pour rester la meilleure possible. Seulement, elle ne voulait pas commencer à devenir une addict et elle ne voulait surtout pas que ça s’ébruite. Oui, c’était bel et bien sa peur la plus grande. Si quelqu’un venait à savoir qu’elle s’était dopé pour s’entrainer, elle était complètement finie. Et là elle n’aurait vraiment plus rien. La danse c’était toute sa vie, elle ne pouvait pas se permettre de faire une seule erreur. Non, elle n’avait pas le droit à l’erreur. Mais après tout, à l’entendre elle vivait bagne. C’était loin d’être le cas, le ballet et la danse classique étaient des univers beaux et délicats. C’était vraiment tout ce qu’elle aimait, tout ce qu’elle avait toujours désiré.
La vie n’y était pas si difficile. Si elle l’avait souhaité, elle aurait pu se contenter de vivre comme une ballerine standard sans s’imposer de s’affamer ou de travailler comme une forcené. Il en avait été autrement pour elle. La jeune se mit à rire malgrès elle quand il lui fit une remarque sur sa magnifique coupe de cheveux. Violett se détentit un peu mais écarta les yeux et soupira quand elle vit Patrick sortir de la poudre blanche. « Tu n’es pas sérieux, j’espère ? » Elle soupira et commença à s’avancer pour s’éloigner de lui, complètement bouleversée. « Alors quoi ? Maintenant je suis la toxicomane de service c’est ça ? », demanda-t-elle assez peu fort pour que personne ne l’entende. « Je ne suis PAS droguée. Ca ne me fait pas plaisir d’en prendre. », souffla-t-elle attristée. Elle en avait presque les larmes aux yeux. Elle était réellement touchée par tous cela. Elle avait même honte, première fois qu’elle se montrait vulnérable devant quelqu’un comme Patrick. Elle se disait quelquefois qu’elle aurait aimé être comme lui. Sûre, téméraire et indifférente à ce que l’on pouvait bien dire d’elle. « On ne t’a pas souvent vue aujourd’hui, t’en avais marre de tenir le rôle principal ? », lui demanda-t-il tout à coup. Violett revint en arrière et croisa les bras, « Non. Il ne faut pas toujours choisir les mêmes. Et puis, en ce moment je suis encore plus fatiguée que d’habitude… », laissa-t-elle tomber, la mine un peu déconfite. « Et puis, je suis première danseuse dans le ballet de la belle au bois dormant dans trois semaines, du coup je peux me permettre de me reposer ce soir. » Après tout, elle était bien contente de parler à quelqu’un. « Et j’avoue que ça m’arrange également. » La jeune Violett marqua une pause, puis s’avança à nouveau vers Patrick « Qui cherches-tu à fuir ainsi ? »
- MESSAGES : 202 - AVATAR : Christian fucking Bale. - CRÉDITS : Lellia (vava) + anaëlle. (sign.) - ÂGE : Il a déjà vécu 35 années de plaisir, à se faire servir, à tout recevoir sur un plateau d’argent. Il ne s’en plaint pas et va gentiment sur ses 35 ans. Un âge qui ne sert à rien mais qui l’éloigne de plus en plus de la trentaine pour l’approcher de la quarantaine. - EMPLOI : Avocat. Mais en ce moment il ne travaille plus. Et il n'en a surtout pas besoin. - POINTS : 501
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Sujet: Re: An evening at the royal ballet {ft. Violett Mar 23 Juin - 16:39
An evening at the Royal Ballet.
Violett & Patrick.
Je chante la vie, je danse la vie ... Je ne suis qu’amour ! ✻✻✻ Rien qu’avec le regard que Violett me lança je compris de suite son message, elle n’avait pas besoin d’en dire plus. Je rangeais automatiquement mon petit sachet dans la poche intérieure de ma veste et la voyant repartir, je l’apostrophai « Réagis pas comme ça Vio’, aller » j’haussais les épaules avant de rajouter « Non tu n’es pas une toxico … je ne sais pas ce qui m’a pris ». Je n’étais pas du genre à faire des excuses et à me rabaisser autant, mais de temps en temps il le fallait bien. Surtout que, chose assez rare, j’appréciais la jeune fille et je ne voulais pas être en froid avec elle. Et puis bon, j’ai fait une erreur. La voyant l’autre jour chez Eury j’avais crus que … mais j’avais certainement du mal interpréter la situation.
Il ne fallut pas plus que quelques secondes, voire peut-être une ou deux minutes, avant qu’elle ne revienne vers moi. Je faisais toujours cet effet aux demoiselles, c’était mon charme naturel. Bon. J’hochais la tête à sa réponse à ma question. « Okay okay, je ne savais pas qu’il existait un système de tournus entre les danseurs. Au moins, comme tu dis, ça te permettra de te reposer un peu ». Je ne fis aucune autre remarque, je ne voulais pas enfoncer le couteau dans la plaie concernant la cocaïne. Je n’étais pas dupe non plus. « C’est bien ça, la belle au bois dormant. J’espère que ça ira pour toi ». Je lui souris et je tressaillis en même temps. J’avais une monstre envie de boire mais je n’avais pas envie de la laisser là ni d’aller me chercher quelque chose à boire dans le hall. Je ne voulais pas me mélanger à la foule. Peut-être plus tard. Pour l’instant je tenais le coup. Je me rallumais une cigarette, mon plus grand vice, après le café et le whisky, tout en me disant qu’il fallait que je me calme de ce côté-là. C’était plus simple qu’à dire qu’à faire. Je me l’allumais, laissant échapper une bouffée de fumer, regardant un petit instant le ciel. J’adorais regarder les étoiles, je ne savais pas pourquoi, mais dès que je venais de finir une journée assez épuisante, j’allais me cacher sur un transat sur ma terrasse et je regardais les étoiles. La question de Violett me fit sortir de mes pensées et je reportais mon attention sur elle. J’haussais les épaules et je revis la soirée que j’avais passée avec Judith. « Quelqu’un. Qui est casse-couille ». Je n’en dis pas plus, je n’étais pas du genre à raconter toute ma vie, surtout à elle, que je connaissais que depuis quelque temps. Et puis, je n’étais pas non plus du genre de parler en mal des gens aux autres. Je ne voulais pas m’épancher là-dessus. Judith. Je me demandais encore comment je pouvais continuer à trainer avec elle. Certainement le fait qu’elle soit un bon coup, sinon je l’aurais déjà lâchée depuis longtemps. Je me passais une main dans mes cheveux, toujours regardant la jeune fille, lui souriant. « Tu veux boire quelque chose ? Je peux nous aller chercher des verres ». Cette fois-ci j’avais vraiment soif et ne voulant toujours pas me mélanger aux gens, c’était tout naturellement que j’avais proposé d’aller chercher des verres pour nous deux et de revenir ici. En attendant sa réponse, je tirais tranquillement sur ma cigarette, me perdant de nouveaux dans mes pensées.
Sujet: Re: An evening at the royal ballet {ft. Violett Lun 6 Juil - 16:56
An evening at the royal ballet
Patrick feat. Violett
La danse, n'est-elle pas la marche dans son apothéose ; marche noble, dépouillée d'un but utilitaire, et libre comme un jeu d'enfant ?
Violett avait toujours cru en la bonté humaine. C’était peut-être la meilleure qualité et le pire défaut chez elle. Elle avait sans cesse ce besoin irrépréssible de voir le bon chez les gens qui ne reflètaient que le chaos. Cela avait d’abord le cas avec son cher Eamon qu’elle avait tenté d’abord de repousser de toutes ses forces. Puis, il y avait eu Ashley, son meilleur ami, ce bout de détenu qui ne demandait qu’a apprendre et à aimer. Malgré tout ce qu’il pouvait bien en dire. Et puis, tout à coup, il y avait Patrick. La jeune Dashwood se disait qu’elle avait peut-être tort que Patrick n’était pas quelqu’un de froncièrement mauvais, comme Ashley prenait tant de plaisir à lui rabacher. A vrai dire, Violett se devait d’admettre que son radar était quelques peu rouillé, et qu’elle ne savait pas vraiment à qui faire confiance ou pas. Au fur et à mesure ses tendances paranoïaques s’accentuaient pourtant, comme sa morosité et sa dépression. Mais elle arrivait parfois à passer outre tout ça, à s’en sortir. Surtout quand elle se trouvait en présence de quelqu’un d’autre. C’était une façon comme une autre de lâcher prise. Elle savait que d’une certaine façon, les autres la rassuraient et l’effrayaient à la fois. Elle vouait et divaguait sans jamais vraiment savoir où elle en était. La remarque de Patrick la força malgré elle à se sentir légèrement coupable. Quoique non, elle ne l’était pas du tout. « Non je… j’ai juste pas envie qu’on m’assimile à ce genre de choses, tu comprends ? », lui demanda-t-elle d’un air entendu. Violett esquissa pourtant un fin sourire quand Patrick semblait s’intéresser à ce qu’elle pouvait bien faire. C’était agréable après tout de pouvoir parler de ce genre de choses avec quelqu’un qui s’y connaissait au moins un peu.
Il fallait avouer qu’a Painswick, les amateurs d’art classique étaient peu nombreux et elle était bien placée pour le savoir. Elle ne critiquait personne bien sur, surtout que des disciplines comme la danse classique étaient loin d’être accessibles à n’importe qui. « Oui, merci, je l’espère moi aussi. C’est très gentil de ta part. », lui dit-elle avec cette fois-ci un sourire plus franc flanqué au visage. Alors, Patrick cherchait à éviter quelqu’un. C’était plutôt amusant, mais au moins il n’aurait pas envie de la trainer dans la foule, c’était déjà cela de gagné. Violett ne pu s’empêcher de pouffer légèrement de rire suite à la réaction de Patrick, « Tellement que ça ? Me dit pas que c’est Eurydice, parce qu’elle on ne l’évite pas en général. », lui fit-elle comme remarque. Elle avait cru comprendre que Patrick fréquentait Eurydice, mais elle ne savait pas vraiment si c’était pour de la drogue, pour du simple sexe ou pour une relation plus ou moins sérieuse. Ou alors tout en même temps. C’était tout a fait possible d’ailleurs, et bizarrement, Violett les voyaient très bien ensemble ces deux-là, pour une raison qui lui échappait totalement à dire vrai. Elle espérait que Patrick ne soit pas en train d'éviter Eurydice parce qu'elle l'aimait beaucoup et que ça l'aurait touché si Patrick était en train de la laisser en plan. La jeune fille hésita longuement avant de répondre à Patrick. « Je sais pas trop… » Voulait-elle vraiment boire avec Patrick derrière l’opéra ? Oh et puis après tout, cela lui ferait passer le temps avant son prochain train. « Bon, puisque j’ai le temps… ramène moi un vin blanc mais ne dis à personne que tu es avec moi j’ai pas envie qu’on vienne me harceler avec des questions sur le spectacle de la semaine prochaine. », lui intima-t-elle avant d’hocher la tête. Violett savait pertinement que Patrick était quelqu’un de plutôt arrogant, manipulateur et superficiel. Pourtant, une part d’elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il ne devait pas être si méchant que cela. Il avait peut-être été élevé d’une certaine façon ou adopté des habitudes particulières, mais il n’en était peut-être pas pour autant froncièrement mauvais. « Tu crois que ça va aller le mélange cocaïne et alcool ? », lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils. Parce qu’après tout, Patrick semblait sniffer la poudre blanche comme s’il en avait la fâcheuse habitude, ce qui était plutôt vrai en soi.
La jeune Dashwood ne voulait pas non plus qu’il fasse une overdose derrière l’opéra, elle aurait l’air fine avec ses deux verres devant la sortie des artistes.