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 Violett :: I've cried enough tears to see my own reflection in them

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Violett Dashwood
~ ROSES IN THE RAIN
Violett Dashwood

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- MESSAGES : 665
- AVATAR : Lily Collins
- CRÉDITS : tumblr + schyzophrenic
- ÂGE : 22 ans
- EMPLOI : Danseuse classique du Royal Ballet
- SECRETS : Danseuse classique cocaïnomane dépressive célèbre
- POINTS : 900

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MessageSujet: Violett :: I've cried enough tears to see my own reflection in them   Violett :: I've cried enough tears to see my own reflection in them EmptyDim 31 Mai - 9:46



AVATAR + Lily Collins- CRÉDIT +Tumblr

Violett Dashwood
❝ I've cried enough tears to see my own reflection in them ❞

✣ NOM : Dashwood ✣ PRÉNOM : Violett ✣ ÂGE : 23 ans ✣ LIEU DE NAISSANCE : 12 Juillet 1992 ✣ MÉTIER/OCCUPATION : Danseuse classique du Royal Ballet ✣ SITUATION AMOUREUSE : Compliquée ✣ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle ✣ CARACTÈRE : Torturée - Sociable -  téméraire - sportive -  charmante - protectrice - Jalouse - Possessive - Lunatique - Débrouillarde - Têtue ✣ GROUPE : The floating voters ✣ AVATAR : Lily Collins

who you are
Agréable à vivre - Organisée - Rit toujours trop fort - Précieuse - Adore jouer du piano - Élégante - Physionomiste - Va toujours au bout des choses - Garde toujours son calme - Croit un peu trop en la bonté des gens

making history



You were the ocean and I was just a stone



La pluie glissait sur les vitres du car qui la conduisait vers sa ville natale. Painswick, cela faisait plus de trois mois qu’elle n’était pas rentrée chez elle. Violett avait intégré l’école du Royal Ballet à Londres l’année précédente à seulement quinze ans, alors elle passait la plupart de son temps là-bas. Avec un peu de chance et en s’entrainant davantage elle intègrerait le Royal Ballet à la fin de sa formation de huit ans. Des bagages pleins les mains et des projets pleins la tête, Violett s’affairait pour tenter de sortir du car sans tout faire tomber par terre. « Attends je vais t’aider. » En tournant la tête, Violett reconnu aussitôt Eamon Monaghan. Eamon était le fils d'un général de l'armée brittanique. Il n’avait jamais été quelqu’un de très agréable à vivre. A vrai dire, peu de gens l’aimait bien dans le coin. Violett elle-même avait reçu le conseil de ne pas se lier d’amitié avec ce garçon peu fréquentable. En réalité, on l’incriminait pour des choses bien futiles. Comme la cigarette ou sa façon de rigoler à gorge déployée comme le sale gosse qu’il était. De toute façon, elle n’avait jamais fréquenté le même cercle d’amis, ni la même école, alors ils s’étaient toujours fichés tout deux de l’existence de l’un et de l’autre, au même titre que la boulangère du coin ou du garagiste. Un peu d’aide n’était pas de refus après tout. « Tu reviens d’où comme ça Violett Dashwood? », lui demanda-t-il en lisant l’étiquette sur son bagage. Par reflexe, la jeune fille répondit que cela le ne regardait pas, mais regretta presque aussitôt d’être aussi malpolie alors qu’il portait la quasi-totalité de ses sacs sur son dos. Eamon se mit à rire, « Moi je reviens de l’académie royale militaire à Sandhurst. C’était juste pour une visite, c’était génial. » Violett se mit à sourire, Eamon avait une égratignure énorme sur la joue droite et il était vrai qu’en y repensant elle ne l’avait jamais vu sans une blessure quelque part pour le peu de fois où elle l’avait aperçu. « Je fais mes études à l’école du Royal Ballet à Londres, du coup je reste là-bas en internat, je reviens pour mon anniversaire. » Ils étaient à présent arrivé près de la maison des Dashwood. Violett était plus qu’impatiente de voir sa sœur et ses parents, alors elle coupa court à la discussion.  « Je te remercie pour mes bagages Eamon. A une prochaine fois. » Il sembla surpris que la brune l’appelle par son prénom alors qu’il ne la connaissait pas. Mais après tout, tout le monde connaissait Eamon Monaghan l’empêcheur de tourner en rond, mais pas Violett Dashwood, la fille discrète qui disparaissait de Painswick tous les mois.

La nuit était tombée, la fumée des bougies que Violett avait soufflé quelques heures plus tôt s’étaient dissipée à présent. Elle avait passé une soirée superbe en compagnie de sa grande sœur Eleanor qui était venue pour l’occasion, ses parents, ses cousins et cousines. C’était en paix, un sourire au coin des lèvres que la jeune Dashwood regardait le plafond et la lucarne au dessus de son lit par la-même occasion. C’était un léger caprice qu’elle avait fait à son père, elle qui voulait toujours pouvoir regarder le ciel avant de s’endormir. Ce qu’elle avait toujours préféré c’était voir les gouttes de pluie, s’écraser contre le carreau, sans jamais pouvoir l’atteindre. Violette se laissait aller lentement dans les bras de Morphée quand une ombre se glissa près de la fenêtre à droite de son lit. Curieuse, mais aussi un peu peureuse, la jeune fille se leva discrètement pour regarder par la fenêtre de son petit balcon. C’est à ce moment là qu’elle vit Eamon dans son jardin en train de fixer intensément la fenêtre qui donnait sur la fenêtre de la chambre qu’occupait autrefois Eleanor. « Pssssst Violett Dashwood ! » Qu’est-ce qu’il lui voulait celui-là ? Elle le laissait porter ses bagages et le voilà qui vandalisait déjà sa façade. Ses parents avaient raison il valait mieux ne jamais lui adresser la parole à celui-là. La jeune fille s’empressa d’ouvrir la fenêtre et de siffler légèrement, « Qu’est-ce que tu fiches ici ? Rentre chez toi ou j’appelle mon père ! », lui dit-elle en essayant de se faire entendre tout en faisant le moins de bruit possible. Eamon se mit à glousser en s’approchant de la fenêtre de Violett, la regardant en haut de son balcon, « Pas de panique je suis venu parce que j’ai oublié de te souhaiter joyeux anniversaire tout à l’heure. Alors bon anniversaire ! », cria-t-il. Violett plaqua un doigt sur sa bouche pour lui intimer de se taire, « Merci bien, mais c’est vraiment pas le moment ni l’endroit. S’il te plait ne fait pas de bruit. » La jeune fille vit Eamon faire mine de fermer sa bouche à clé et de la jeter derrière son épaule. Elle haussa les sourcils en hochant la tête et se mit à sourire malgré elle. Cet Eamon était digne de sa réputation après tout, il était vraiment sans gêne de se permettre de pénétrer dans le jardin de gens qu’il ne connaissait même pas pour une requête aussi fantasque. Violett allait ajouter quelquechose, lui demander pourquoi il était venu aussi tard, et par la même occasion lui demander s’il n’était pas fou, mais il lui adressa un signe de la main, avant de s’en aller directement dans la nuit noire. Demain, elle rentrerait déjà à Londres.

« 1,2,3,4 et 1,2,3,4. On redresse, lentement. Plus souple Maria. Voilà, c’est bien. On tend bien la jambe. » Cela faisait déjà un an que Violett exerçait à l’école de danse. Elle avait gravit les échelons décroché quelques petites prestations dans des spectacles. Le cours était finit, fatiguée, elle traina un peu, au point de se retrouver seule dans la salle, la dernière à sortir. « Mademoiselle Dashwood. Je peux vous parler s’il vous plait ? » La jeune brune sursauta, et fit face à son professeur.  Elle posa son sac par terre, s’approchant de lui. Elle ne pouvait pas dire que c’était son professeur préféré, il était vieux avec une longue barbe, une cinquantaine d'années, dur, sévère et trop exigeant, quelquefois il lui tapait réellement sur les nerfs. Mais au fond, elle savait que c’était pour leur bien. Le travail les épuisaient vraiment, et ce trimestre elle n'avait même pas pu revenir à Painswick. Malgré tout, cela l'affectait beaucoup. « Je voudrais vous parler de la représentation de juin, sur la Loreleï. Nous vous avons choisi pour incarner le rôle principal dans la pièce. » Violett se mit à sourire inconsciemment, « L’opéra ? Mais c’est génial ! Merci, merci beaucoup ! », « Il va falloir que vous suiviez plus de cours, le mardi, le jeudi et le samedi soir en contrepartie bien sur. », « Oui, aucun problème, merci monsieur ! » Elle n’eut le temps que de lui serrer la main, et de s’en aller en sautillant légèrement. Enfin elle pourrait se montrer en première place, au premier plan. Elle se mit à repenser à son anniversaire de la veille, Painswick était comme une double vie pour elle et elle avouait, ne pas pouvoir retrouver sa ville natale autant qu'elle le souhaitait.

Les secondes passèrent, puis les minutes, et enfin les applaudissements retentirent. Se plaçant sur le côté, elle joua la comédie avec les autres figurants, puis reprit quelques enchaînements d’une dizaine de minute chacun avant que le rideau se ferme puis qu’elle donne la main à ses compatriotes pour le rappel. Puis c’était terminé, et elle retourna avec précipitation dans sa loge afin de saisir son sac de sport et de retrouver son père et sa mère dans le hall d’entrée. Toute excitée, elle les serra dans ses bras et discuta un peu avec eux avant de filer à nouveau dans les loges pour se changer. « Violett j’ai laissé rentrer ton petit ami, pas de bêtises. », lui annonça l’une des autres danseuses. « Mon quoi ? » La jeune fille fronça les sourcils et n’eut même pas le temps de dire à sa collègue qu’elle devait faire erreur qu’elle vit Eamon dans l’encadrement de la porte. Il se tenait là, les cheveux en arrière avec un costume légèrement trop grand, les mains dans les poches. « La classe n’est-ce pas ? », lui demanda-t-il en souriant. Violett était tellement abasourdie qu’elle ne pu qu’hocher positivement la tête. « Je pensais te voir arriver vendredi dernier. Mais en me renseignant un peu j’ai su que tu avais un spectacle ce soir. » Violett était à la fois surprise et dérangée. D’un côté elle le trouvait un peu présomptueux, mais de l’autre son côté fleur bleue l’obligeait à trouver ça adorable. « C’est très gentil de ta part, tu es… imprévisible. C’est le cas de le dire. » Elle marqua une pause, un peu gênée tout à coup, « Mes parents sont rentrés directement à Painswick, mais moi je rentre seulement demain matin… Veux-tu rester avec moi ce soir ? » C'était mieux que beaucoup de choses, mieux que tout ce qu'elle avait pu vivre ces seize dernières années. Elle parcourut quelques quartiers de Londres bras dessus bras dessous avec Eamon. Eamon Monaghan.


Glorious technicolor to my life



« Je suis désolée. » Violett faisait face à Eamon dans la petite pièce du salon. Elle était encore habillée en tenue de soirée, sa robe à volants recouvrant presque tout le canapé. « Tu me prends pour qui ? Pour l’une de ces espèces de tapettes en collant que tu côtoies ? » Eamon faisait les cents pas, fou de rage dans la chambre d’hôtel. « Deux heures ! Deux !! », continua-t-il. Violett se contentait de baisser la tête l’air penaud, elle était en tort ça c’était clair et elle savait mieux que personne que quand Eamon était en colère il valait mieux faire profil bas. « J’ai… je me suis laissée emporter par l’euphorie du moment, je suis tellement désolée, mais il y avait un maitre de ballet qui était venu exprès de Paris pour me voir ! » Eamon était blessé, cela se voyait et malgré le fait que leur relation durait depuis un peu moins de six mois à présent, Violett savait qu’elle ne devait pas prendre cette situation à la légère. « De quoi j’ai l’air, hein ? Je suis quoi moi pour toi ? Rien ? Quelqu’un qu’il faut que tu caches à tout prix à tous ces connards ? Tu as honte c’est ça ? Au point de me faire poireauter deux putain d’heures dans cette putain de chambre qui pue la bougie parfumée ? Tu sais ce que t’es ? T’es qu’une sale bourge ! » Violett se leva et se positionna devant le jeune Monaghan pour qu’il arrête de fulminer dans toute la pièce.  « Peut-être oui. Peut-être que j’ai honte que tu aies sans cesse des marques sur la figure, j’ai peut-être honte du fait que tout ce qui t’intéresse c’est de faire des conneries ou du fait que tu te conduises comme un gamin. Tu n’as pas à m’insulter comme ça. » Violett était restée très calme et étrangement, Eamon le resta lui aussi. Il baissa la tête et la prit dans ses bras, « Je t’aime. J’ai tout l’temps l’impression d’être inférieur quand je suis avec toi. » La jeune fille l’embrassa sur la joue et le serra de toute ses forces dans ses maigres bras. « Je t’aime moi aussi. Tu es bien plus grand que tu ne le pense. »

Le cœur de Violett battait la chamade tandis qu’elle se dépêchait, le maquillage coulé et les cheveux trempé, pour se rendre au poste de police. Il lui avait téléphoné une demi-heure plus tôt la suppliant de se ramener et vite. « Bonjour, je viens payer la caution d’Eamon Monaghan. » Une fois le virement effectué, elle attendit encore quelques minutes dans le hall, la mine renfrognée. Enfin, des policiers arrivèrent, accompagnant Eamon qui avait l’air bien amoché. Violett ne lui adressa pas un mot et sortit du poste sans même se retourner, Eamon lui emboitant le pas. Il pleuvait toujours, comme un fait exprès, elle n’avait même pas de parapluie. « Vio ! Attends moi, merde ! » Non,non elle n’avait certainement pas envie de l’attendre. C’était tout le temps la même chose. « Laisse-moi t’expliquer c’était pas de ma faute cette fois-ci ! » Eamon la rattrapa pour la prendre par le bras. «  Lâche-moi ! C’est jamais de ta faute ! Ca te sert à quoi de venir avec moi à Londres si c’est pour faire la même chose qu’a Painswick ! J’en peux plus, j’en… » Violett s’effondra sur le sol.  Un cri de douleur horrible et un flot de larmes incontrolé. Elle ne pleurait pas mais les larmes coulaient d’elle - même. Elle sentait tout, malgré tout, c’était comme un mélange de douleur et de soulagement à la fois. La main crispée de Violett serra la main d’Eamon, peut-être un peu trop fort. « J’en peux plus, Eamon je suis à bout de souffle. » Puis plus rien.

Violett entendait tout le monde parler un peu partout, mais elle ne comprenait pas tout ce qu’ils disaient, elle entendit quelques bribes de phrases avec des mots compliqués. On la plaça alors dans une salle, la lumière l’aveugla quelques peu et elle eut du mal à s’habituer à la clarté provoquée par les lumières de la pièce. Elle savait qu’il avait des personnes avec des cas bien plus graves que le sien. Une personne entra dans la pièce. De ses yeux mi-clos, elle ne distingua pas tout de suite à qui elle avait affaire, mais le timbre de voix qu’elle entendit tout à coup la fit ouvrir les yeux brusquement, «Eamon. », dit-elle d’une voix rauque. Elle ouvrit enfin les yeux et sourit. « Comment tu vas ? Tu m’as fait peur. » Violett baissa les yeux, « J’ai un peu forcé sur l’entrainement récemment, ne t’en fais pas. » A vrai dire après deux ans passé à faire des efforts surhumains à l’école royale elle avouait ne plus autant exceller qu’avant. « Tu mens je sais que c’est aussi à cause de moi. Mais j’ai trouvé une solution. » Il marqua une pause. « Je vais m’engager dans l’armée à la rentrée prochaine, j’ai dix-neuf ans déjà, il faut que je fasse quelque chose de ma vie. » Violett répondit du tac au tac, « Non. Non tu n’iras nulle part. »  Les larmes roulaient à nouveau sur sa joue. «  Ce n’est pas la solution, s’il te plait ne fait pas n’importe quoi. » Eamon resta silencieux et l’embrassa sur le front, «  Si c’est ce que tu veux, je reste alors. »


I would wait a lifetime




« Ma Violett, je t’aime bien plus que tout, tu le sais très bien. Mais je ne peux pas continuer à te rendre malade, à enchainer les conneries. Je reviendrais, plus sage, plus digne de toi et toi tu vas aller mieux sans te faire te soucis pour moi. » La jeune fille respirait fort, les larmes coulant abondamment sur ses joues. Elle respirait comme si elle était essoufflée, ou comme si elle était en train de faire une crise d’hyperventilation. Violett pleurait bruyamment, se jetant par terre comme une enfant malgré ses dix-neuf ans. On pouvait lire toute la peine dans son regard, ses yeux étaient gonflés et rougies, et cela faisait près d’une heure que cela durait. « Il faudrait peut-être qu’on l’emmène chez le médecin j’ai peur qu’elle ne fasse une crise d’angoisse. », chuchota l’une de ses amies qui ne savait pas quoi faire pour stopper tout ce remue ménage. Et elle continuait de pleurer encore et encore, elle se relevait se laissait à nouveau tomber par terre, faisant face à la porte. Les mains devant sa bouche, elle stoppa ses pleurs, fixant les petits carreaux en verre teinté dans l’espoir d’y voir passer l’ombre de son petit ami. Puis elle recommença à pleurer, enfouissant son visage dans ses mains, redoublant de larmes. Eamon était partit alors qu’il lui avait promis qu’il ne le ferait pas, c’était pire que la fin du monde pour elle. Il l’avait laissé toute seule et malgré toute la rancœur qu’elle possédait en son fort intérieur, il lui tardait de le revoir. Violett compta les secondes, les minutes, les heures, les jours, les mois. Seulement, six mois passèrent, et Eamon ne revint pas, n’appela pas, ne répondit à rien et ne retourna plus jamais à Painswick. Mort ? Non il ne l'était pas, il avait simplement disparu de la circulation et de sa vie.

Encore dans la loge, on lui tirait les cheveux en arrière, parsemaient sa chevelure et sa peau de paillettes en tout genre, maquillaient ses yeux d’un mauve clair léger. Un signe de tête pour remercier tout ce petit monde et elle ouvrit la porte où était inscrit son illustre nom en lettre d’imprimerie. Ses habits étaient là sur la penderie mobile gris métallisé. Une tenue mauve elle aussi avec une quantité de voiles impressionnante, pour une fois qu’elle n’avait pas besoin de se coltiner un tutu. Elle tentait d’oublier de tout oublier et elle tentait de faire abstraction, elle se sentait beaucoup trop seule et elle était sensée faire comme si ne rien n’était. La pression, elle ne la supportait plus depuis qu’elle était entrée au Royal Ballet, officiellement. Mais elle avait la solution pour cela. Un simple écrin nacré dans lequel elle avait dissimulé sa poudre blanche. La jeune fille appuya sur l’une de ses narines et inspira par le nez. Electrochoc elle était fin prête à performer. Violett enfila alors sa tenue et noua ses chaussons mauves à ses pieds déjà préparés. 1,2,3, et le spectacle commença, elle regarda alors les danseurs et les danseuses faire leur entrée sur la scène. Elle n’apparaitra qu’au deuxième acte, elle avait déjà interprété la fée dragée plusieurs fois depuis le début de sa carrière , notamment à Paris, puisqu’elle avait été nommée danseuse étoile grâce à son talent. Ce fut à son tour d’entrer sur la scène  et la lumière du spot l’aveugla, mais elle exécuta ses mouvements avec grâce et légèreté, faisant virevolter les volants et les voiles dans l’air de la salle obscure. Puis ce fut finit et sans attendre le rappel, Violett se précipita aux toilettes elle se mit à vomir. Elle était dégoutée, et alla au lavabo pour se rincer la bouche, et se mouiller le visage. Violett commença pourtant à pleurer nerveusement, un mélange de rire et de larmes, elle faisait peine à voir, elle et son si joli maquillage qui était complètement gâché. Elle respira profondément et essuya ses larmes et se changea, revêtant l’ensemble qu’on lui avait donné pour la photo du journal. Elle se démaquilla aussi, puis fourra ses affaires de danse dans son sac de sport, avant de sortir dans le hall. Elle entendit qu’il y avait beaucoup de monde dans la salle de réception, c’était la réception du ballet où tout le monde buvait du champagne et parlaient des petits soucis de leur train train quotidien. Alors, elle posa ses affaires dans un coin, et entra dans la salle bondée, saluant tout le monde avec des sourires entendus. « Mademoiselle Dashwood, une photo s’il vous plait ! », elle afficha un sourire forcé assez convaincant quand le flash vint éblouir son visage, puis elle s’excusa auprès du maitre de ballet, « Je suis désolé, je ne vais pas pouvoir revenir tout à l’heure, je sais que c’est une soirée importante, mais j’ai des obligations, saluez votre femme de ma part. », elle le vit cependant protester, mais elle lui fit la bise et dit aurevoir à ses collègues, avant de sortir enfin dans l’un des couloirs de la salle de spectacle. La cocaïne, remède ultime à la surchage de travail qu’elle avait du accomplir, facteur important de sa glorieuse carrière. Elle était tout, avait tout accomplit. Beaucoup de danseuses en prenait, beaucoup d’autres se faisaient vomir, pour l’instant son remède miracle n’avait fait que de la rendre extrêmement mince et dépressive. C’était la rançon de la gloire, elle ne se considérait pas comme addict, elle en prenait seulement quand elle avait un coup de mou, du moins c’était ce qu’elle se disait pour se rassurer elle-même. Elle avait son propre appartement à Painswick, où elle vivait à présent loin du tumulte de Londres.


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